Essayons de classer par ordre d'importance les éléments d'une planification utile :
- les jalons
- les réunions d'avancement
- les tâches longues ou d'arrière-plan
- les tâches instantanées
Petite explication :
1) les jalons :
Les jalons représentent les dates butoires auxquelles des livrables doivent être produit ou des tâches effectuées et ceci de manière IMPERATIVE.
On ne peut pas faire une bonne planification si on ne se pose pas des jalons qui permettent de motiver les troupes et de monopoliser les ressources au bon moment.
Toute la difficulté, c'est d'arriver à ne pas les poser trop tôt ni trop tard. Et l'une des meilleurs méthodes pour y arriver c'est de connaître son sujet et des définir les durées des tâches instantannées. Pour cela, il faut lire un bon nombre de documentation sur le projet, ce qui existe dans le monde du libre, comment ca été fait, quelles technologies ont été utilisés et planifier en considérant que les gens qui vont s'occuper du projet ont une connaissance moyenne de tout ça.
Une équation type pourrait être :
mon_temps * (nb_personnes - nb_gourou)
Les gourous je pense que c'est vital pour tout projet informatique : ces gens qui ont une connaissance presque exhaustive de tous les sujets dont le commun des mortels n'ont à peine conscience et qui plombe une discussion à un repas en parlant de leur dernière trouvaille sont des mines d'or. Et si il n'y en a aucun il faut déceler celui qui le plus de potentiel et qui est d'accord pour assumer/assurer ce rôle)
2) les réunions d'avancement :
VITAL et chaque début de semaine vers 10h.
Ca permet de faire un point sur les tâches en cours, de revoir les objectifs et les jalons et de prendre en considération l'avis des personnes. Ca valorise le travail et c'est bien.
3) les tâches longues ou d'arrière-plan :
Si elles sont longues ou d'arrière-plan ce sont les premières que l'on oublie. Donc on les planifie en premier.
4) les tâches instantanées :
Ce sont les différentes tâches qui permettent d'arriver à la réalisation du jalon. Utiliser la même technique de planification du temps que celle précisée au-dessus.
2) les réunions d'avancement :
VITAL et chaque début de semaine vers 10h.
Ca permet de faire un point sur les tâches en cours, de revoir les objectifs et les jalons et de prendre en considération l'avis des personnes. Ca valorise le travail et c'est bien.
3) les tâches longues ou d'arrière-plan :
Si elles sont longues ou d'arrière-plan ce sont les premières que l'on oublie. Donc on les planifie en premier.
4) les tâches instantanées :
Ce sont les différentes tâches qui permettent d'arriver à la réalisation du jalon. Utiliser la même technique de planification du temps que celle précisée au-dessus.
3 commentaires:
Je développerai plus la partie sur les tâches instantanées et la nécessité de maintenir un équilibre entre réactivité (correction de bug, actions rapides, mails, coups de téléphone) et proactivité (gestion de projet à moyen et long terme, veille technologique, gestion du planning).
Sinon c'est du beau boulot même si ça me désole de voir autant de gens qui se donnent la peine de mener leurs projets personnels alors que moi j'ai une flemme de marseillais...
Très bonne remarque.
Surtout la partie d'équilibre entre réactivité et proactivité.
Le seul danger réside dans le côté dévoreur de la réactivité si elle n'est pas jalonné d'étapes clés. Les étapes clés permettent de contenir et de savoir refuser certaines actions rapides non nécessaire pour la première version du produit.
Une fois celle ci effectuée, on passe à une deuxième phase du projet qui demande sa propre planification.
C'est effectivement du beau boulot.
Par contre je diviserai les réunions d'avancement. Par exemple dans le cadre des SS2I, le gestionnaire de compte n'a pas les mêmes problèmes que le développeur. Que le projet prenne du retard parce que la nouvelle version d'outlook ne gère pas la fonctionnalité ou que la méthode est maintenant deprecated dans java, il s'en moque. Ce qui compte c'est que le projet prend du retard et que ça a des impacts sur la durée, le planning global, les couts et donc la rentabilité.
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